Möngke

Mongka ou Möngke, aussi nommé Mangu Khan, fils de Tolui, le quatrième et dernier fils de Gengis Khan et de son épouse principale Börte.



Catégories :

Khan mongol - Karmapa - Bouddhas et bodhisattvas - Bouddhisme - Naissance en 1209 - Décès en 1259

Möngke Khan
Khagan de l'Empire mongol
(Khan des Mongols)
Modern illustration of Mongke Khaan, by T. S. Mandir

Règne
1251 – 1259
Couronnement 1251
Sacre 1251
Prédécesseur Güyük Khan
Successeur Kubilai Khan

Autres fonctions
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Biographie
Nom de naissance Möngke Khan
Mongol : М?нх
Naissance 1208
Décès 11 août 1259 (à 51 ans)
Père Tolui
Mère Sorghaghtani Beki

Mongka ou Möngke (mongol Mönx, «éternel»), aussi nommé Mangu Khan, fils de Tolui, le quatrième et dernier fils de Gengis Khan et de son épouse principale Börte (1209-1259).

En 1251, il fut élu quatrième khan suprême des Mongols, date qui marque la mise à l'écart de la branche d'Ögödei, troisième fils de Gengis Khan et de Börte et deuxième khan suprême après la mort de son père en 1227.

L'élection

Batu accepte la proposition de Sorgaqtani, épouse de Tolui, d'élever son fils Möngke à la dignité de grand khan. Le quriltay est convoqué dans l'oulous de Batu, dans la région d'Alamag, au nord du lac Issyk Kul. Les représentants des branches d'Ögödei et de Djaghataï n'y participent pas, ou le quittent avant le terme. Plus tard, devant l'opposition des deux branches éliminées, Batu juge indispensable de convoquer un deuxième quriltay dans l'ancien domaine de campement. Son frère Berké y participe et Möngke est confirmé comme grand khan. Il s'efforce dans un premier temps d'apaiser les discordes dynastiques. Il fait emprisonner son adversaire Chiremune qui avait tenté de l'attaquer, désarme ses soldats et fait exécuter son conseiller Tchin-kaï. L'ex-régente Oghul Qaïmich est éliminée : Möngke la fait enfermer dans un sac puis noyer. Chiremune connaît le même sort.

Le règne

Durant son règne, Möngke rétablit en partie l'unité de l'empire (seul Batu reste presque indépendant) et en restaure le mécanisme administratif.

Gestion de l'Empire

En 1253, Möngke tient un quriltay à la source de l'Onon où il donne à ses frères l'ordre d'aller conquérir le monde. Il charge le cadet Hülegü d'annexer au Turkestan le califat de Bagdad et la Mésopotamie ainsi qu'à Kubilay de conduire une expédition contre la Chine des Song.

Le deuxième Karmapa, Karma Pakshi (1206-1283) voyage énormément et surtout en Mongolie et devient un célèbre enseignant. Il fut spécifiquement honoré par Möngke Khan qui fut reconnu par le Karmapa comme un ancien disciple.

Conquêtes

C'est sous le règne de Möngke que la conquête du sud-est asiatique débuta : ainsi le Yun-nan fut conquis en 1253, mais aussi le Tonkin en 1257. Cette dernière conquête fut cependant, selon Jean-Paul Roux, "incertaine et précaire", empêchant une véritable dominiation de la région[1].

Egalement, son règne vit l'élimination des haschischins (secte ismaélienne des assassins, basée en Iran), traqués dans leurs forteresses, surtout celle d'Alamut, prise en 1256. En Iraq, ses troupes prennent en 1258 Bagdad, où le calife fut assassiné. L'événement eut un retentissement et une portée symbolique énormes : "Il y avait cinq cent quinze ans que cette ville avait englouti le monde entier" en dira le chroniqueur arménien Kirakos de Gandzak[2].

Mort

Möngke Khan, «l'éternel», mourut en 1259 pendant un siège au cours d'une campagne contre les Song et , en 1260, son frère Khubilaï fut élu cinquième et dernier khan suprême jusqu'à sa mort en 1294; il devait devenir empereur de Chine, fondateur en 1279 de la dynastie des Yuan et patron de Marco Polo.

Épouses et descendance

Qututai Khatun, fille de Manggechen, chef Onggirat, filc de Che, frère de Börte, l'épouse de Gengis Khan

Yesuder Khatun, fille de Manggechen, chef Onggirat, filc de Che, frère de Börte, l'épouse de Gengis Khan (remariée à Yobuqur, fils d'Ariq Bokë, fils de Tolui)

Qutuqtai Khatun, fille d'Uladai (fils de Bötu, chef Ikire), et de la princesse Antu, petite-fille d'Ogodei Khan, dont il eut :

De Oghul Qaimish Khatun, fille de Qutuqa beki, chef des Oirat, il eut :

De Bayaujin, concubine, de la tribu des Bayaut, il eut :

De Küiteni, concubine, de la tribu des Eljigin, il eut :

Citations

Edward Conze rapporte dans son ouvrage sur le bouddhisme deux mots de Möngke, qui, tandis qu'il favorisait nestoriens, bouddhistes et taoïstes au nord de l'Inde, vers 1250, montre l'ouverture de son esprit politicien. Au Franciscain Guillaume de Rubrouck, il déclara : «Nous croyons qu'il n'y a qu'un seul Dieu […]. Mais, comme Dieu a donné à la main plusieurs doigts, Il a donné de même aux hommes plusieurs voies» [3], tandis qu'il disait aux bouddhistes que leur mouvement était comme la paume de cette main dont les doigts étaient les autres religions.

Liens externes

Notes et références

  1. Jean-Paul Roux, Gengis Khan et l'Empire mongol, Gallimard, 2002, ISBN 2-07-076556-3, page 47
  2. Jean-Paul Roux, Gengis Khan et l'Empire mongol, Gallimard, 2002, ISBN 2-07-076556-3, pages 47 et 54
  3. Guillaume de Rubrouck, Voyage, XXXIV
Précédé par Möngke Suivi par
Güyük
Khan de l'Empire mongol
1251-1259
Kubilai Khan

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