Bouddhisme

Le bouddhisme est, selon les points de vue respectant les traditions, une philosophie, une spiritualité ou une religion apparue en Inde au Ve siècle av.



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Bouddhisme - Spiritualité bouddhiste - Monde indien - Philosophie indienne

Le bouddhisme est , selon les points de vue respectant les traditions, une philosophie, une spiritualité ou une religion[1] apparue en Inde au Ve siècle av. J. -C. Elle compterait actuellement entre 230 et 500 millions d'adeptes[2]. Le bouddhisme présente un ensemble ramifié de pratiques méditatives, de pratiques éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, et même cosmologiques, abordées dans la perspective de la libération de l'insatisfaction, du plein épanouissement du potentiel humain, et ce, en relation personnelle avec une intangible et ultime réalité spirituelle.

Une statue du Bouddha au Vietnam

Icône de détail Article détaillé : Histoire du bouddhisme.

Le bouddhisme est né environ à la même époque que le jaïnisme, avec lequel il partage une certaine tendance à la remise en cause de l'hindouisme, tel que ce dernier était pratiqué à l'époque (VIe siècle av. J. -C. ). Le bouddhisme a repris énormément de concepts philosophiques de l'environnement religieux de l'époque, en leur donnant cependant un sens quelquefois différent.

Une réprésentation du Bouddha, Siddhārtha Gautama dit Shakyamuni

Icône de détail Article détaillé : Gautama Bouddha.

Le bouddhisme est issu des enseignements de Siddhārtha Gautama (l'«éveillé»), reconnu comme le Bouddha historique.

Les années de l'apparition et de la mort de Siddhārtha Gautama ne sont pas sûres; il aurait vécu au VIe siècle av. J. -C. environ quatre-vingts ans, mais les traditions ne s'accordent pas à ce sujet [3]. La plus ancienne le fait naître en 624 av. J. -C. et mourir en 544 av. J. -C. Les Thaïlandais font débuter le calendrier bouddhique en 543 av. J. -C., un an après sa mort.

Né, selon la tradition, à Kapilavastu (Népal) de la reine Māyā, morte sept jours après sa naissance, et du roi Śuddhodana, il avait pour nom Gautama[4]. Il appartenait au clan Śākya (ou Shakya) de la caste des kshatriya (nobles-guerriers), d'où son surnom de Shākyamuni, «le sage des Śākya». C'est le nom principal que la tradition du Mahāyāna lui donne - Bouddha Shākyamuni - et par lequel on le distingue des autres Bouddhas. Il est aussi nommé Siddhārtha Gautama (pāḷi : Siddhattha Gotama) car Siddhārtha est donné comme son prénom dans certaines sources[5],

La vie du Bouddha est riche en légendes décrivant des miracles et des apparitions divines. Mais c'est uniquement 300 ans après sa mort qu'elle commence à être connue par des textes, en même temps que ses enseignements, grâce à l'empereur Ashoka qui en fait la promotion sur toute l'étendue de son domaine et envoie des missions à l'étranger.

Icône de détail Article détaillé : Bodhi.

Le bouddhisme est une voie individuelle dont l'objectif est l'éveil, par l'extinction du désir, de la haine et de l'illusion.

Définition de l'éveil dans le Bouddhisme theravâda

Pour les theravādins, l'éveil est la compréhension idéale et la réalisation des quatre nobles vérités (voir plus bas) ; il s'agit de se réveiller du cauchemar des renaissances successives (samsara). L'éveil autorise l'homme d'entrer dans le nirvāṇa (l'illumination), puis d'atteindre à sa mort le parinirvāna (l'illumination mais avec dissolution complète des agrégats par la disparition du corps). Le cycle des renaissances et des morts est par conséquent brisé.

Définition de l'éveil dans le mahāyāna

Pour les adeptes du Mahāyāna par contre, l'éveil est en rapport avec la sagesse et la prise de conscience de sa propre nature de Bouddha (la nature principale de tout être humain).

À l'endroit où le bouddhisme theravāda insiste sur l'extinction complète et irréversible du saṃsāra, le mahāyāna laisse aux bodhisattvas (ceux qui sont éveillés) la possibilité de se maintenir dans le monde sans cependant produire de karma, par compassion pour les êtres vivants, qu'ils vont alors guider à leur tour vers l'éveil.

Dharmachakra, symbole de l'émergence du Dharma dans le monde, quand un Bouddha la met en branle.

Icône de détail Article détaillé : Vocabulaire et concepts du bouddhisme.

Icône de détail Article détaillé : Dharma.

Le Dharma est la totalité des enseignements donnés par le Bouddha qui forment le Canon Pali. Mais la définition du terme peut changer selon le contexte et peut signifier «ce qui est établi», «la loi naturelle», «la loi juridique», «le devoir», «l'enseignement» ou alors «l'essence de toute chose».

«Prendre les trois refuges», dans le bouddhisme, veut dire prendre appui sur les forces conjointes du Bouddha, du Dharma (la totalité des enseignements) et de la Sangha (la totalité des pratiquants, voir plus bas), pour s'assurer sa propre libération des tourments du samsāra.

Représentation des trois joyaux du bouddhisme
Icône de détail Article détaillé : Quatre nobles vérités.

Les quatre nobles vérités indiquent ce qu'il est essentiel de savoir pour un bouddhiste. Elles décrivent le problème de l'existence, son diagnostic et le traitement jugé correct :

  1. La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l'insatisfaction ;
  2. la vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir, les attachements ;
  3. la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est envisageable ;
  4. la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le noble sentier octuple.

Les trois caractéristiques de l'existence

  • L'impersonnalité : il n'y a rien qui ait une existence indépendante et réelle en soi.
  • L'impermanence : tout est constamment changeant, on ne peut totalement rien trouver de permanent dans les phénomènes.
  • L'insatisfaction ou souffrance : aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive.

Ces trois caractéristiques de l'existence conditionnée, qui se retrouvent aussi dans les quatre sceaux de la philosophie bouddhiste, sont universelles, valides en tous temps et en tous lieux, et pourraient être reconnues par une vision directe de la réalité. Le nirvāna, n'étant pas conditionné, échappe aux caractéristiques de souffrance et d'impermanence.

Les trois racines du mal, ou «trois poisons»

Le bouddhisme considère qu'il existe trois poisons pour l'esprit :

Certaines écoles en rajoutent deux, la jalousie et l'orgueil.

Selon le Bouddha les causes de la souffrance humaine peuvent être trouvées dans l'incapacité à voir correctement la réalité. Cette ignorance, et les illusions qu'elle entraîne, amènent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement ainsi qu'à la haine pour des personnes ou des choses.

Sa philosophie affirme que la souffrance naît du désir ou de l'envie. C'est en les supprimant tous deux qu'il serait parvenu au nirvāna.

La roue des renaissances

Icône de détail Article détaillé : Réincarnation#Dans_le_bouddhisme.

À cause des trois poisons et de l'interdépendance, les hommes sont assujettis au Saṃsāra (le cycle des renaissances). Le «monde» (Loka) dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur karma, c'est-à-dire de leurs actions passées. Cette renaissance ne fait par conséquent que prolonger indéfiniment la souffrance («la fatigue de remplir les cimetières» dit l'Assu Sutta[6]). Conformément à la philosophie bouddhiste, ce n'est ni le même, ni un autre qui renaît. Ce n'est par conséquent pas, comme dans le principe de la réincarnation, une âme immortelle qui se «réincarne». En effet, la notion de réincarnation implique l'existence d'une âme immortelle qui entre et sort d'un corps et entre à nouveau dans un autre, mais, selon la croyance bouddhiste, il n'existe rien de tel. Ce qui subsisterait après la mort ne serait pas une «âme», mais une énergie psychique qui réapparaîtrait ensuite sous une autre forme lors de la renaissance (excepté pour celui qui a atteint le nirvāna)...

Le Bouddha propose de se réveiller de ce cauchemar, de chasser la confusion et l'illusion pour être illuminé par la réalité. Ainsi, la souffrance et le cycle karmique seraient brisés. Il définit l'objectif ultime de son enseignement comme étant «la délivrance», le «dénouement», «la libération de la souffrance» ou nirvāna.

Icône de détail Article détaillé : Noble sentier octuple.
La roue du dharma avec les 8 rayons représentant les huit membres du sentier octuple

Les huit membres du noble sentier octuple (ariyāṭṭaṅgika magga) sont :

  1. La compréhension juste (Sammā ditthi)
  2. La pensée juste (Sammā saṅkappa)
  3. La parole juste (Sammā vācā)
  4. L'action juste (Sammā kammanta)
  5. Le mode de vie juste (Sammā ājiva)
  6. L'effort juste (Sammā vāyāma)
  7. L'attention juste (Sammā sati)
  8. La concentration juste (Sammā samādhi)

Au lieu de "juste" on lit quelquefois "complet" ou "total".

Ces dix préceptes se retrouvent dans plusieurs textes canoniques (par exemple le Kutadana Sutta, dans le Digha-Nikaya) [7].

Les 10 préceptes sont :

  • S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie,
  • S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné,
  • S'efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte - d'une façon plus générale garder la maîtrise des sens,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles dures ou blessantes,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles inutiles,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles calomnieuses,
  • S'efforcer de ne pas avoir de convoitise,
  • S'efforcer de ne pas user d'animosité,
  • S'efforcer de ne pas avoir de vues fausses.

Sous leur forme positive, ce sont :

  • Avec des actions bienveillantes, je purifie mon corps,
  • Avec une générosité sans réserve, je purifie mon corps,
  • Avec calme, simplicité et contentement, je purifie mon corps,
  • Avec une communication véritable, je purifie ma parole,
  • Avec des paroles salutaires et harmonieuses, je purifie ma parole,
  • Avec des mots bienveillants et gracieux, je purifie ma parole,
  • Abandonnant la convoitise pour la tranquillité, je purifie mon esprit,
  • Changeant la haine en compassion, je purifie mon esprit,
  • Transformant l'ignorance en sagesse, je purifie mon esprit.

(Dans cette formulation positive, les 6e et 7e préceptes «négatifs» sont regroupés en un seul).

Les préceptes, quelquefois réduits au nombre de cinq, ne sont pas des règles absolues mais des guides de comportement éthique. L'application de certains d'entre eux fluctue selon les personnes mais également selon les traditions.

Icône de détail Articles détaillés : Quatre incommensurables et Samatha bhāvanā.

Les quatre conduites ou sentiments pieux (brahmavihāras) sont aussi nommés les quatre incommensurables car ils pourraient être développés indéfiniment. Cultivés sans l'intention de mener l'ensemble des êtres à la libération ultime, ces quatre intentions amènent à une renaissance dans le monde céleste de Brahmā ; développées avec le désir de mener l'ensemble des êtres à la libération ultime, les quatre conduites deviennent alors «incommensurables» et amènent à «l'éveil parfait».

Il s'agit d'émotions positives qui pourraient être développées par des pratiques appropriées :

  • La bienveillance universelle (mettā en pāli, maitrī en sanskrit), développée par la pratique de méditation nommée mettā bhāvanā ;
  • La compassion (karunā), née de la rencontre de la bienveillance et de la souffrance d'autrui, développée par la méditation nommée karunā bhāvanā  ;
  • La joie sympathique (muditā), qui consiste à se réjouir du bonheur d'autrui (muditā bhāvanā)  ;
  • L'équanimité (uppekkā, upeksā) ou tranquillité, qui va au-delà de la compassion et de la joie sympathique est un état de paix face à toute circonstance, heureuse, triste ou indifférente (uppekkā bhāvanā).
Ponlop Rinpoché illustrant le principe de vacuité

Icône de détail Article détaillé : Vacuité.

Dans le Theravāda, la vacuité (Shûnyatâ) veut dire qu'aucune chose n'a d'existence propre[8] (elles ne semblent exister que par interdépendance). Il existe une méditation vipassanā qui est la contemplation de cette vacuité.

Mais le concept de vacuité, exposé par la littérature dite de la prajñāpāramitā, et Nāgārjuna, prend un autre sens avec le Madhyamaka. Le Madhyamaka reconnaît l'enseignement de l'interdépendance mais il considère cette roue de la vie elle-même comme vacuité.

Les trois corps (ou kāyas) de Bouddha

Icône de détail Article détaillé : Trikāya.

Le Canon pāli sert à désigner trois corps de Gautama Bouddha :

  • son corps formel fait des quatre éléments (pāli caturmahābhūtikāya), soit le corps historique de Gautama.
  • le corps mental (pāli manomayakāya) par lequel Gautama se rendait dans les royaumes divins
  • le corps de la doctrine (pāli dhammakāya), la totalité des enseignements, qui demeurent un certain temps après la mort de Gautama.

Le concept prend de l'importance dans l'école Sarvāstivādin. Mais il prend ensuite une signification fort différente.
En effet, dans le Mahāyāna, les Trois corps, manifestations d'un Bouddha, ne sont pas des entités scindées mais des expressions de l'ainsité (tathāta) qui sont une. Ils y sont respectivement,

L'éthique bouddhiste et les préceptes

Dans le bouddhisme, l'éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l'esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement. Il y a deux sortes d'actions, les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif).

L'éthique bouddhique propose par conséquent à l'être humain de prendre conscience des états d'esprit dans lesquels il se trouve ainsi qu'à partir desquels il agit, parle, pense ainsi qu'à devenir ainsi responsable tant de ses états d'esprit que des conséquences de ses actions.

Sangha de Ajahn Chah

Le Sangha : la communauté des adeptes

Icône de détail Article détaillé : Sangha (bouddhisme) .

Le Saṅgha est la communauté de ceux qui suivent l'enseignement du Bouddha. C'est un des trois lieux de refuge. On peut distinguer le'Noble Saṅgha' (sanskrit Arya Saṅgha) constitué des êtres ayant atteint un haut niveau de libération et le Saṅgha ordinaire, comportant l'ensemble des êtres suivant la voie du Bouddha. Le terme est couramment utilisé pour désigner des réunions bouddhistes.

Icône de détail Article détaillé : Écoles du bouddhisme.

Icône de détail Article détaillé : Bouddhisme theravâda.

Le bouddhisme theravâda (en pāli «doctrine des Anciens», sanskrit sthaviravāda) est la forme de bouddhisme dominante en Asie du Sud et du Sud-Est (Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Myanmar, Laos, parties du Vietnam), parmi les Chinois d'Indonésie et de Malaisie mais aussi chez certaines ethnies du sud-ouest de la Chine. Son implantation en Occident est plus récente que celle des courants zen ou vajrayâna.

Comme son nom l'indique, il se veut l'héritier de la doctrine originelle du Bouddha. À cet égard, il est apparenté aux courants définis comme hinayâna par le bouddhisme mahâyâna apparu au début de l'ère chrétienne. Hinayâna et theravâda sont des termes fréquemment employés l'un pour l'autre, malgré les objections de nombreux pratiquants du theravâda. La «doctrine des Anciens» s'appuie sur un canon rédigé en pāli appelé Triple corbeille ou Tipitaka, comprenant de nombreux textes basés sur les paroles du Bouddha, recueillies par ses contemporains mais retranscrites énormément plus tard.

Icône de détail Article détaillé : Bouddhisme mahāyāna.

Mahāyāna est un terme sanscrit (??????) signifiant «grand véhicule». Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de l'ère chrétienne dans l'Empire kouchan et dans le Nord de l'Inde, d'où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l'Extrême-Orient.

Le Zen est une école dérivée du mahāyāna.

Icône de détail Article détaillé : Bouddhisme vajrayāna.

Le vajrayāna est une forme de bouddhisme, appelée aussi bouddhisme tantrique, dont la compréhension nécessite la maîtrise du mahāyāna et du hīnayāna. Il contient des éléments qui l'apparentent à l'hindouisme et spécifiquement au shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont influencés réciproquement.

Son nom sanskrit veut dire «véhicule», yāna, de vajra, c'est-à-dire de «diamant» (indestructible et brillant comme l'ultime réalité), et de «foudre» (destructrice de l'ignorance et rapidité fulgurante). On nomme aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, dans la mesure où il fait appel aux mantras et tantras; on trouve aussi le nom guhyayāna «véhicule secret», par conséquent ésotérique (en chinois mìzōng ?? et en japonais mikkyo).

Il est en particulier pratiqué aujourd'hui dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, aux confins ouest et au nord de la Chine et au nord de l'Inde). C'est la forme de bouddhisme qui caractérise le plus le bouddhisme tibétain. On le trouve aussi en Mongolie et dans quelques régions de la Fédération de Russie (Oblasts d'Amour et de Tchita, Républiques de Touva, de Bouriatie et de Kalmoukie, Krai de Khabarovsk), ainsi qu'au Japon (Shingon et Tendai, voir Bouddhisme au Japon). Il serait la forme de Bouddhisme le plus fréquemment choisie par les non-Asiatiques, devant le Zen. Quoique différent d'origine, le Bonpo tibétain est presqu'à tous égards un vajrayāna non-bouddhiste.

Portrait de Chogyal Phagpa fondateur de l'école Sakyapa

Icône de détail Article détaillé : Bouddhisme tibétain.

On sert à désigner par bouddhisme tibétain le bouddhisme qui s'est développé au Tibet. Il y a quatre écoles principales : Nyingmapa, Kagyüpa, Sakyapa, Gelugpa. Cette dernière étant la plus connue du fait que le Dalaï Lama en est un membre éminent.

Icône de détail Article détaillé : Dix-huit écoles anciennes.

Le bouddhisme ancien, connu sous le nom de bouddhisme hīnayāna ("petit véhicule"), regroupe plusieurs écoles, dont seule une a survécu jusqu'à nos jours. Si plusieurs classifications sont débattues, bouddhistes et chercheurs s'accordent grosso modo à reconnaître dans le bouddhisme dix-huit écoles anciennes.

Kalou Rinpoché et Lama Denys à l'Institut Karma Ling en Savoie

Le bouddhisme s'est développé en France suite à la venue de maîtres de diverses traditions qui ont fondé de nombreux centres comme Ryotan Tokuda ou Taisen Deshimaru pour le Zen et Kalou Rinpoché et Guendune Rinpoché pour le bouddhisme tibétain.

La pagode du bois de Vincennes en France

Des cinéastes français comme Arnaud Desjardins ont aussi contribué à faire connaître les enseignements du bouddhisme en France. Plusieurs organisations bouddhistes sont reconnues comme congrégations religieuses par le Bureau Central des Cultes qui dépend du Ministère de l'Intérieur, selon la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l'État.

Toujours selon l'Union bouddhiste de France, il y aurait à peu près 800 000 bouddhistes en France dont les 3/4 seraient d'origine asiatique. (Chiffre de 1986). Une enquête plus récente, publiée par TNS-Sofrès en avril 2007, avance un chiffre de 500.000 adeptes du bouddhisme (agés de plus de 15 ans), représentant 1 % de la population française de cette tranche d'age. En 1999, le sociologue Frédéric Lenoir avait estimé à 5 millions «les sympathisants» bouddhistes français [9], chiffre actuellement jugé exageré.

  1. Walpola Rahula, moine therâvadin, estime que l'étiquette du bouddhisme a peu d'importance, et rappelle un vers du Bouddha : «Qu'il y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose, sous un autre nom sentirait aussi bon.» (Walpola Rahula, L'enseignement du Bouddha selon les textes les plus anciens, p.  22).
  2. Nombre d'adeptes du bouddhisme sur adherents. com
  3. When Did The Buddha Live? : The Controversy on the Dating of the Historical Buddha - Selected Papers Based on a Symposium held under the Auspices of the Academy of Sciences in Gottingen/edited by Heinz Bechert. 1995, p. 387
  4. Gautam (Gautami au féminin et Gautama au masculin) est un nom de famille patronymique ; néanmoins, appliqué au Bouddha, sa signification n'est pas certaine.
  5. Jataka. i. 56, 58, etc. ; iv. 50, 328; vi. 479, Dhammapadatthakathā iii. 195, Dpv. iii. 197; xix. 18; Mhv. ii. 24, 25.
  6. Extrait de l'Assu Sutta
  7. Les préceptes du bouddhisme
  8. Ringou Tulkou Rimpotché Et si vous m'expliquiez le bouddhisme ? Éditeur J'ai Lu, août 2004
  9. Lenoir, Frédéric. Le Bouddhisme en France. Paris : Fayard, sondage 1997 d'opinion de 1999

Les ouvrages consacrés au bouddhisme sont fort nombreux et divers. Cette bibliographie se limite aux ouvrages introductifs, synthétiques ou encyclopédiques les plus courants. Pour les ouvrages spécialisés, merci de consulter les bibliographies des articles connexes.

  • Walpola Rahula, L'enseignement du Bouddha selon les textes les plus anciens, préf. de Paul Demiéville, Éditions du Seuil, coll.  «Points sagesses», 1978 (réimpr.  2003), 188 p. (ISBN 2-02-004799-3)
    Un ouvrage de référence sur la doctrine du Bouddha, rédigé par un moine theravādin. Après une explication de l'attitude bouddhiste, l'auteur présente les quatre nobles vérites, la doctrine du non-soi (anatta), la méditation (bhāvanā ) et la morale sociale du bouddhisme. L'auteur propose une sélection de textes et un glossaire des termes pāli en annexe.
  • Henri Arvon, Le bouddhisme, PUF, coll.  «Quadrige grands textes», 2005, 146 p. (ISBN 2130550649)
  • Samuel Bercholz et Sherab Chödzin Kohn, Pour comprendre le bouddhisme, Pocket, 1993 (ISBN 2266076337)
  • Dennis Gira, Comprendre le bouddhisme, Poche, Paris, 1998, 222 p. (ISBN 2253143669)
  • Jorge Luis Borges, Alicia Jurado, Qu'est ce que le bouddhisme, Gallimard, coll.  «Folio Essais», Paris, 1979 (réimpr.  2005), 121 p. (ISBN 2070327035)
  • Claude B. Levenson, Le Bouddhisme, PUF, coll.  «Que sais-je ?», Paris, 2004, 128 p. (ISBN 213054164X)
  • Henri de Lubac, Aspects du bouddhisme, Éditions du Seuil, Paris, 1951
  • Henri de Lubac, La rencontre du bouddhisme et de l'Occident, Aubier, Paris, 1954
  • Alexandra David-Neel, Le Bouddhisme du Bouddha, Pocket, Paris.
  • Aux sources du bouddhisme, sous la dir. de Lilian Silburn, Éditions Fayard, Paris, 1997 (ISBN 2213598738)
  • Paul Magnin, Bouddhisme, unité et diversité, Éditions du Cerf, Paris, 2003 (ISBN 2204070920)
  • Maurice Percheron, Le Bouddha et le bouddhisme, Éditions du Seuil, coll.  «microcosme Maîtres spirituels», 1956
  • Buddhica : documents et travaux pour l'étude du bouddhisme, sous la dir. de Jean Przyluski, P. Geuthner, Paris, 1926
  • François-Xavier Houang, Le Bouddhisme : de l'Inde à la Chine, Librairie A. Fayard, coll.  «Je sais, je crois», Paris, 1963, 126 p.
  • Lilian Vezin, Lucylle Mucy. La marche du prince, pélérinage sur les pas du Bouddha. Vent du large Editions. 2007 Isbn : 9782952946704

  • Môhan Wijayaratna, Sermons du Bouddha, Éditions du Seuil, coll.  «Points sagesses», février 2006, 246 p. (ISBN 2020815729)
    Traduction des sutta suivants selon le canon pāli : l'accès au libre examen, le principe de non-violence, non à la guerre, conseils aux laïcs, les dieux et les déesses, l'utilité de l'attention, les quatre nobles vérités, la doctrine de «non-soi», l'incendie, la coproduction conditionnée, les actions et leurs résultats, les questions inutiles, où sont les vrais brahmanes ?, un grand monceaux de dukkha, un tronçon de bois, le développement des facultés sensorielles, le cœur d'un grand arbre sensibles, la vacuité. Glossaire en annexe.
  • Môhan Wijayaratna, Les entretiens du Bouddha : la traduction intégrale de 21 textes du canon bouddhique, Éditions du Seuil, coll.  «Points sagesses», 2001, 264 p. (ISBN 2020475537)

  • Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, sous la dir. de Jean-Louis Schlegel, Vincent Bardet, Éditions du Seuil, 2001, 841 p. (ISBN 2-02-036234-1)
    Une encyclopédie de référence des principaux concepts du bouddhisme, présentée sous la forme d'un dictionnaire et dont la lecture nécessite une connaissance approfondie de la doctrine.

  • Little bouddha
  • Le Bouddha de Buenos Aires
  • La légende de Bouddha (film d'animation Indien)

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