Bön

Le Bön est une religion tibétaine préexistant au bouddhisme. Ses adeptes sont les Bönpo.



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Définitions :

  • (T)  : religion pré-bouddhique du Tibet, dont certains éléments demeurent dans le bouddhisme tibétain et contribuent à son originalité, mais... (source : tibet-info)
Détail de la roue de la vie dans la tradition Bön
Monastère Bön de Khyungpori Tsedruk au Nord du Tibet
Pierre de Mani-Bön avec le Mantra Om ma tri mu ye sa le du

Le Bön (prononcer beun) est une religion tibétaine préexistant au bouddhisme. Ses adeptes sont les Bönpo (lignée Bön).

De la totalité des pratiques animistes et chamanistes constituant le premier Bön (shes-pa bcu-gnyis) s'est dégagé au XIe siècle une religion structurée, le Bön Éternel (Yung-drung bon), présentant des similitudes avec le bouddhisme tibétain (spécifiquement Nyingmapa), qui a lui-même énormément emprunté au fond chamaniste local. Les pratiquants du Yungdrung Bön soutiennent pour leur part que son apparition précède celle du lamaïsme. Au XIVe siècle, la branche dite Nouveau Bön (bon-gsar) s'est rapprochée toujours plus étroitement du bouddhisme afin d'échapper à la discrimination.

Dominé pendant plusieurs siècles par le lamaïsme et quelquefois même persécuté, le Bön est légèrement mieux connu mondialement depuis l'implantation hors du Tibet de communautés monastiques ayant fui l'invasion chinoise. Ses textes et traditions font l'objet de nombreuses recherches. Il a été reconnu comme cinquième tradition religieuse tibétaine par le 14e Dalaï lama.

Origines

L'origine et la nature exactes des traditions du premier Bön, au nombre de douze selon l'opinion commune, n'a pas encore été établie. On pense néanmoins en retrouver des traces dans les rédigés bönpo et certaines pratiques et croyances : oracles lhapa ou sungma (srung-ma) résidant dans les temples, rituels la-guk (bla'gug) de rappel de l'âme, états altérés de conscience et guidage durant le bardo, période qui couvre de la mort à la renaissance. Les chercheurs se penchent aussi sur le chamanisme contemporain chez les Tibétains et les peuples voisins.

En ce qui concerne le Yungdrung Bön, forme proche du bouddhisme tantrique apparue au XIe siècle, une légende détaillée relate sa transmission à partir du maître (tongpa) originel, Tongpa Shenrab Miwoche (sTon-pa gShen-rab mi-bo-che), qui aurait reçu l'enseignement parfait du dzogchen directement du bouddha essentiel Kuntu Zangpo. Ses pratiquants prétendent qu'il fut transmis plusieurs milliers d'années avant les transmissions Bouddhistes, et se développa dans un premier temps au royaume de Zhang Zhung dans l'Ouest de l'actuel Tibet.

Cette datation n'est pas retenue par les historiens, mais le Tazig où Tonpa Shenrab, prince éveillé comme le Bouddha, serait né, est quelquefois identifié à la Perse. Certains proposent par conséquent que le bouddhisme serait dans un premier temps parvenu au Tibet occidental indépendamment de Padmasambhava et des influences indienne et chinoise qui s'exerceront à partir du VIIe siècle.

Le Fondateur du Yungdrung Bön

Dans les temps anciens vivaient trois frères, Dagpa, Selwa et Shepa, qui étudiaient les doctrines Bön dans un paradis appelé Sipa Yesang, sous l'égide du sage Bumtri Logi Chechen. Ils lui demandèrent comment aider le monde vivant, submergé par la misère, le chagrin et la souffrance ; il leur conseilla de devenir guides de l'humanité durant trois ères successives. Ainsi, le plus vieux des frères, Dagpa, acheva sa tâche dans le monde du passé ; le second, Selwa, prit pour nom Shenrab et devint maître et guide du monde présent ; le plus jeune, Shepa, viendra dans le prochain âge.

Tonpa Shenrab descendit il y a 18 000 ans du ciel Sidpa Yesang (srid-pa ye-sangs) sous la forme d'un oiseau au plumage multicolore et s'incarna dans un prince né dans le palais Barpo Sogye au sud du mont Yungdrung Gutseg. Marié jeune et père de famille, Tonpa Shenrab renonça au monde à 31 ans pour vivre dans l'austérité et enseigner la doctrine. Durant l'essentiel de sa vie, ses efforts pour propager le Bön furent entravés par le démon Khyabpa Lagring, qu'il finit par convertir. C'est en le poursuivant pour récupérer ses chevaux volés que Tonpa Shenrab arriva au Tibet où ce fut sa seule visite. Il y laissa des instructions rituelles, mais jugea que le pays n'était pas encore prêt à recevoir l'ensemble des enseignements. Avant de partir, il prophétisa qu'ils apparaîtraient quand le Tibet serait mûr. Il mourut à 82 ans.

L'Olmo Lungring comme origine spirituelle

Le Bönpo soutient qu'il a comme origine la région mythique de l'Olmo Lungring, partie du Tazig (rtag gigs)  ; localisée à l'ouest du Tibet, elle couvre un tiers du monde existant. “ol” symbolise ce qui n'est pas encore né, “mo” ce qui ne peut être diminué, “lung” le pays prophétique de Tonpa Shenrab, et “ring” la dernière compassion. Sa représentation est un lotus à huit pétales dans un ciel symbolisé par une roue à huit rayons. Au centre se dresse le mont Yungdrung Gutseg (pyramide des neuf svastikas). Yungdrung (éternel) sert à désigner le svastika, symbole de la permanence et de l'indestructibilité. Les neuf svastikas empilés représentent les neuf voies du Bön.

A la base du mont Yungdrung Gutseg jaillissent quatre rivières coulant dans les quatre directions. La montagne est entourée de temples, villes et parcs. Au sud se trouve le palais Barpo Sogye, où Tonpa Shenrab est né. A l'ouest et au nord se trouvent les palais où vivent ses femmes et ses enfants, à l'est un temple appelé Shampo Lhatse, dédié à la prière. La totalité des palais, rivières et parcs autour du mont forme la région intérieure (Nangling). La région intermédiaire (Barling) est constituée de 12 cités dont 4 sont localisées aux points cardinaux. La troisième région forme le pays extérieur (Taling). Ces trois régions sont encerclées par un océan, puis par des montagnes enneigées. Avant sa visite au Tibet, Tonpa Shenrab tira une flèche et créa ainsi un passage à travers les montagnes ; l'accès à l'Olmo Lungring se fait par conséquent par le chemin dit de la flèche (Delam).

L'Olmo Lungring a été identifié à différentes régions selon les écoles. Certains y voient le mont Kailash (Ti Se) avec les 4 grandes rivières qui naissent de sa base et les quatre régions qui l'entourent : la Chine à l'est , l'Inde au sud, l'Orgyan à l'ouest et le Khotan au nord. D'autres pensent que sa géographie évoque celle du Moyen-Orient et de la Perse à l'époque de Cyrus le Grand. Pour un croyant bönpo, la question de l'identification géographique passe après sa signification symbolique, qui est clairement prévalente, comme pour le mont Meru.

Les textes sacrés

Page d'un livre des morts bönpo

On attribue trois rédigés à Tonpa Shenrab. Le premier et le plus court est le Dodus (Modèle de l'Aphorisme), le second le Zerming (Les Yeux Percés)  ; ils datent respectivement des Xe et XIe siècles. Le troisième et plus important est le Zhiji (Le Glorieux), révélé par transmission spirituelle à Loden Nyingpo au XIVe siècle. Les doctrines de ces trois textes forment deux dispositifs. Le premier, nommée Gozhi Dzonga, comprend cinq parties, les Quatre portes et le Trésor :

Le second ensemble est nommé Tegpa Rimgui Bon, (Bön des neuf étapes successives) ou simplement les Neuf voies du Bön, groupées en quatre causes (Gyuyi Tegpa) et quatre résultats (Drabui Tegpa) suivis de la grande perfection (Dzogchen). Cette division rappelle les Neuf véhicules du Nyingmapa. Les quatre premières voies présentent le plus de différence avec le bouddhisme ; de nombreuses pratiques anciennes y sont préservées :

  1. La voie du Shen de la Prédiction (Chasen Tegpa) décrit 4 différentes voies : prédiction-sortilège (mo), astrologie (tsi), rituels (to) et l'examen des causes (che).
  2. La voie du Shen du monde visuel (Nang Shen Tegpa) explique l'origine et la nature des dieux et des démons vivant dans ce monde, les méthodes d'exorcisme et les différentes sortes d'offrandes.
  3. La voie du Shen de l'Illusion (Trulshen Tegpa) contient les rites pour se débarrasser des pouvoirs adverses.
  4. La voie du Shen de l'Existence (Sishen Tegpa) décrit l'état après la mort (bardo) et la méthode pour guider les vivants vers la libération finale ou une meilleure réincarnation.

Les cinq suivantes sont particulièrement identiques à celles du Nyingmapa :

  1. La voie des Partisans Vertueux (Genyen Tegpa) guide ceux qui suivent les dix vertus et les dix perfections.
  2. La voie Monacale (Drangsgon Tegpa) décrit les lois de la discipline monastique.
  3. La voie du Son Pur (Akar Tegpa) expose les hautes pratiques tantriques, la théorie de la réalisation au travers des cercles mystiques (mandalas) et les rituels de ces pratiques.
  4. La voie du Shen Vierge (Yeshen Tegpa) insiste sur l'obligation d'un bon maître, lieu et occasion pour les pratiques tantriques, et décrit en détail la position des cercles mystiques avec des instructions pour la méditation sur des déités spécifiques.
  5. La voie Suprême (Lama Legpa)  : le plus haut accomplissement de la grande Perfection (Dzogchen).

Pratiques et panthéon

Pratiques

Le Bön a une forte tradition monastique ; il existe néanmoins, comme chez les Nyingmapa, un clergé marié vivant au sein de la population. Nommés ngakpas, ils reçoivent un enseignement religieux assez comparable à celui des moines et se consacrent surtout aux services rituels (naissances, mariages, décès, exorcismes, guérisons etc. ), s'appuyant pour les guérisons et exorcismes sur le pouvoir des tantras et les techniques de méditation, et non la transe elle-même comme les chamans (pawo ou lhapa). Les moines étudient aussi l'astrologie et la médecine tibétaine traditionnelle.

Comme dans les autres courants de la religion tibétaine, les méditations bön s'aident de yidams, divinités guides, et de leurs thangkas ou mandalas, mais aussi des sadhanas (sgrub thabs), textes en vers ou prose en décrivant les étapes. Parmi les écoles de méditation, deux sont plus spécifiques à la religion bön :

Comme dans le Nyingmapa, un certain nombre de textes sacrés Bönpo sont des terma, trésors spirituels dissimulés par d'anciens maîtres et redécouverts par les termons qui sont fréquemment des ngakpas ; ils sont alors reconnus comme la réincarnation d'un des disciples du maître à qui est attribué le texte. A côté des découvertes matérielles (sa-gter), il existe des rédigés reconstitués par vision (dag-snang), audition (snyan-rgyud), ou inspiration (dgongs-gter).

Panthéon

Comme l'ensemble des branches de la religion tibétaine, le Bön dispose d'un panthéon impressionnant. Chaque cycle rituel a son ensemble de déités, toutes théoriquement émanations de l'unique tathagarbha. Elles sont classées selon deux principes.

L'un, plus spécifique au Bön, distingue entre les divinités «illuminées» hors de ce monde et les «non-illuminées» actives en ce monde. Il refléterait une conception dualiste de l'univers comme lieu de conflit entre forces lumineuses et obscures, qu'on entrevoit dans les textes les plus anciens, désormais remplacée par la conception bouddhique du dépassement des oppositions. L'autre classification distingue les formes divines paisibles (zhi-ba), courroucées (khro-bo) et féroces (phur-pa). D'autre part, lors des rituels "pratiques" (mariages, guérisons etc. ), les ngakpa peuvent aussi faire appel aux trois mondes (ciel lha, terre nyen, eaux souterraines lu) possédant chacun leurs divinités.

Les Bouddhas sont évidemment présents, apparaissant quelquefois en groupe de mille. Comme l'ensemble des branches du bouddhisme, le Bön reconnait l'existence des bouddhas des trois âges (passé, présent, futur). Il existe aussi une grande variété de divinités mineures, dieux de la nature, démons etc.

Les quatre déités paisibles principales, ou quatre êtres transcendants, sont :

Les principales déités gardiennes (bKa-skyong) sont :

Histoire

Monastère Bön de Narshi Gonpa à Ngawa, Sichuan.

Propagation au Zhang Zhung et au Tibet

Selon la tradition, les premières écritures Bön furent apportées au Zhang Zhung par six disciples de Mucho Demdrung, successeur de Tonpa Shenrab. Elles furent traduites en langue locale, puis en tibétain, langue dans laquelle est rédigé le canon Bön tel que nous le connaissons aujourd'hui. Le vocabulaire est celui du bouddhisme tantrique, à l'exception du terme yungdrung qui y remplace dordjé (vajra) et de bôn qui prend la place de tchô (dharma). Néanmoins, plusieurs textes, particulièrement les plus anciens, gardent des traces de langue Zhang Zhung dans leur titre et certains passages.

Jusqu'au VIIe siècle, Zhang Zhung resta un État indépendant localisé au Tibet occidental, à l'ouest des provinces U et Tsang, s'étendant semble-t-il depuis Gilgit à l'ouest au lac Namtso à l'est , et de Khotan au nord au Mustang au sud. Sa capitale était Khyunglung Ngulkhar (Palais d'Argent de la vallée Garuda)  ; on pense en avoir découvert les ruines dans la haute vallée Sutlej, au sud-ouest du Mont Kailash (Himachal Pradesh). La langue Zhang Zhung est classée dans le groupe tibéto-birman des langues sino-tibétaines.

Au VIIe siècle, le dernier roi, Ligmirgya, fut assassiné par le roi Songtsen Gampo. Le Zhang Zhung devint alors partie intégrante du Tibet ; il fut progressivement tibétanisé et sa culture philosophique et religieuse imprégna celle du pays vainqueur.

Suivant l'intérêt croissant pour le bouddhisme, marqué par la création du monastère de Samye en 779 et son établissement comme religion d'État à la fin du VIIIe siècle, le Bön fit l'objet de persécutions et de tentatives d'éradication, pour des raisons plus fréquemment politiques que religieuses. Néanmoins, ses adhérents, autant dans la noblesse que dans le peuple, s'accrochèrent à leurs convictions et il survécut, aidé certainement par une crise de la royauté tibétaine en 842. Elle lui permit probablement de se revigorer dans les régions excentrées où avaient fui au VIIIe siècle, période spécifiquement complexe, énormément de prêtres bönpo. Ils auraient jusque là caché leurs écritures pour les conserver pour les générations futures. Drenpa Namkha, l'une des plus grandes personnalités bönpo de cette époque, se convertit au bouddhisme dans l'objectif de préserver et de transmettre en secret les enseignements au risque de sa vie ; il fut disciple de Padmasambhava. On peut toujours citer Gyerpoung Nangzer Lopö et Tséwang Rigdzin.

Du XIe siècle à nos jours

Abbé d'un monastère Bön au Nepal – Lopön Tenzin Namdak

Du VIIIe au XIe siècle, nous ne savons presque rien du développement du Bön. Sa renaissance sous forme monastique commença après la seconde transmission du bouddhisme tantrique au Tibet suivant la venue du moine bengali Atisha et d'un disciple de Naropa. Des textes bönpo importants apparurent, «découverts» par Shenchen Luga (969-1035) en 1017, selon une tradition partagée par le Nyingmapa qui veut que les textes sacrés soient des redécouvertes d'écrits cachés par des sages anciens. Shenchen Luga était un descendant de Tonpa Shenrab, et sa famille est toujours importante actuellement au Tibet. Il eut un grand succès et confia la continuation des trois différentes traditions à trois de ses disciples. Le Bön réémergea en dispositif religieux fortement structuré.

Les trois disciples de Shenchen Luga :

D'autre part, Menkhepa Palchen (né en 1052) du clan Meu fonda le monastère Zangry, qui devint aussi un centre d'études philosophiques. Ainsi, du XIe au XIVe siècle, la religion bön posédait quatre importants centres d'étude, tous dans la province de Tsang.

Malgré la rivalité avec les lignées bouddhiques, les contacts demeuraient ; un département était réservé aux moines Bön dans les monastères gelugpa et sakyapa.

Au XIVe siècle apparut la branche du Nouveau Bön, presque semblable au lamaïsme à quelques spécificités près, comme par exemple la déambulation autour des chortens qui se fait dans le sens trigonométrique. Bien implantée dans les régions orientales d'Amdo et de Kham, elle présente certaines différences avec la branche originelle Yungdrung Bön, mais ses abbés reconnaissent comme l'ensemble des Bönpo la primauté du monastère de Menri, fondé en 1405 par le grand maître Nyamme Serab Gyaltsen (1356-1415), dialecticien disciple du lama Rongtôn.

Au XIXe siècle, les contacts avec le bouddhisme se poursuivirent avec la participation de Shardza Tashi Gyaltsen (1859-1935) au mouvement Rimé et l'adoption de terma (textes sacrés «redécouverts») bönpo par Jamgon Kongtrul dans sa collection du Rinchen gter-nidzod.

Le monastère de Yungdrung Ling fut fondé en 1834, suivi de près par celui de Kharna, tous deux sous la tutelle de Menri. Sous leur inspiration, énormément d'autres furent établis dans tout le pays (excepté la région centrale de U), particulièrement au Kyungpo, Kham, Amdo, Gyarong et Hor. Au début du vingtième siècle il y avait 330 monastères Bön au Tibet. Les deux principaux, Menri et Yungdrung Ling, furent détruits après 1959. Il y aurait actuellement 264 établissements (monastères, nonneries et ermitages). Les recensements effectués par l'administration chinoise indiquent 10% de pratiquants du Bön chez les Tibétains.

Le chef spirituel actuel est Lungtok Tenpai Nyima, 33e Abbé de Menri, rebâti à Dolanji dans l'Himachal Pradesh, sur le territoire supposé de l'ancien royaume de Zhang Zhung,

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes



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