Translittération Wylie
La translittération Wylie est une méthode de servant à passer des caractères tibétains à l'alphabet latin. Elle est devenue actuellement la norme, en particulier dans les milieux anglophones.
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La translittération Wylie est une méthode de servant à passer des caractères tibétains à l'alphabet latin. Elle est devenue actuellement la norme, en particulier dans les milieux anglophones.
Principe de départ
Le principe d'élaboration était de pouvoir retranscrire le tibétain en utilisant seulement les caractères disponibles sur une machine à écrire anglophone standard.
La méthode est aussi prévue pour retranscrire exactement l'écriture des textes tibétains. Tout dispositif de romanisation du tibétain fait en effet face à un dilemme : doit-il essayer de reproduire exactement les sons du tibétain parlé, ou bien l'orthographe de l'écrit ? Les deux formes changent en effet largement, du fait que l'orthographe fut fixée au XIe siècle, alors que la prononciation a continué à évoluer depuis lors. Tant que les méthodes précédentes tentaient de faire les deux, en trouvant un point milieu, elles se révélaient imprécises. La translittération Wylie fut, à l'inverse, conçue pour retranscrire exactement les scripts tibétains. Par conséquent, elle a gagné sa place dans les milieux universitaires. Elle n'est cependant pas efficace pour retranscrire la prononciation.
Translittération des consonnes
Le dispositif translittère les caractères tibétains comme suit :
ཀ ka [ká] | ཁ kha [kʰá] | ག ga [ɡà/kʰà] | ང nga [ŋà] |
ཅ ca [tɕá] | ཆ cha [tɕʰá] | ཇ ja [dʑà/tɕʰà] | ཉ nya [ɲà] |
ཏ ta [tá] | ཐ tha [tʰá] | ད da [dà/tʰà] | ན na [nà] |
པ pa [pá] | ཕ pha [pʰá] | བ ba [bà/pʰà] | མ ma [mà] |
ཙ tsa [tsá] | ཚ tsha [tsʰá] | ཛ dza [dzà/tsʰà] | ཝ wa [wà] |
ཞ zha [ʑà/ɕà] | ཟ za [zà/sà] | འ'a [ɦà/ʔà] | ཡ ya [jà] |
ར ra [rà] | ལ la [là] | ཤ sha [ɕá] | ས sa [sá] |
ཧ ha [há] | ཨ a [ʔá] |
La lettre finale de l'alphabet tibétain, la consonne nulle ཨ, n'est pas translittérée, sa présence étant implicitement indiquée par une syllabe commençant avec une voyelle.
En tibétain, les groupes de consonnes à l'intérieur d'une même syllabe peuvent être représentées par l'utilisation de lettres préfixées ou suffixées, ou alors par l'utilisation de lettres super-fixées ou sous-fixées à la lettre-racine (formant ainsi un "empilement"). Le dispositif Wylie ne distingue généralement pas la différence, dans la mesure où elle ne donne lieu à aucune ambiguïté selon les règles d'écriture du tibétain. L'exception est cependant la séquence gy-, qui peut être rédigée soit avec un préfixe g, soit avec un suffixe y. Dans le dispositif Wylie, ces deux cas sont distingués par l'insertion d'un point, ". ", entre le préfixe g et l'y d'origine. Par exemple : གྱང, "mur", est transcrit gyang ; alors que གཡང་, "précipice", devient g. yang.
Voyelles
Les quatre marques des voyelles (appliquées ici à la lettre muette ཨ) sont transcrites comme suit :
ཨི i | ཨུ u | ཨེ e | ཨོ o |
Lorsque une syllabe n'a pas de marqueur de voyelle explicite, la lettre «a» est insérée pour représenter la voyelle inhérente "a" (p. ex. ཨ་ = a).
Voir aussi
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