Duḥkha
Le dukkha est un concept central du bouddhisme, environ traduisible en français par un ensemble de mots incluant : souffrance, chagrin, affliction, douleur, anxiété, insatisfaction, inconfort, angoisse, tension, malheur et aversion.
Le dukkha (Pāli; Sanskrit : duḥkha) est un concept central du bouddhisme, environ traduisible en français par un ensemble de mots incluant : souffrance, chagrin, affliction, douleur, anxiété, insatisfaction, inconfort, angoisse, tension, malheur et aversion. Le terme est certainement dérivé du mot duḥstha, «bancal», " «incertain, » «mal à l'aise». Cette souffrance morale est au cœur de la première des quatre nobles vérités :
- Toute vie implique le dukkha.
Les trois autres vérités expliquent l'origine du dukkha; le moyen d'éliminer le dukkha est connu sous le nom de noble sentier octuple. Pour Bouddha, l'unique et unique but du bouddhisme est de parvenir à l'arrêt du dukkha. Le dukkha fait partie des trois caractéristiques de l'existence.
Le Bouddha a déclaré que la raison majeure qui retient les êtres dans le samsara et les empêche de devenir éveillés est qu'ils ne comprennent pas pleinement dukkha (Dīgha Nikāya, 16, 2, 1).
Exposé de la première noble vérité
Voici, ô moines, la noble vérité de la souffrance : la naissance est souffrance, vieillir est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, le chagrin et les lamentations, la douleur, l'affliction et le désespoir sont souffrance, être uni avec ce qu'on n'aime pas est souffrance, être scindé de ce qu'on aime ou de ce qui plaît est souffrance, ne pas obtenir ce qu'on désire est souffrance. En bref, les cinq agrégats de l'attachement sont souffrance.
La première noble vérité décrit par conséquent huit types de souffrance.
Trois aspects
Dukkha dukkha
La souffrance ordinaire : cette expression rassemble différentes formes de souffrance (physiques et mentales) qui sont reconnues comme telles ; il s'agit de l'énumération de la maladie, vieillesse, de la lamentation, etc.
Viparinama dukkha
Il s'agit de la souffrance du changement. Quand on vit un moment agréable, on craint déjà sa disparition. Et quand ce moment est passé, on souffre de s'y être attaché. Tout ce qui est impermanent est souffrance.
On trouve ici le lien entre la caractéristique d'impermanence et dukkha.
Dans le theravada, on considère que la méditation vipassana conduit, après certains profits, à un stade de dissolution (bhanga nupassana) des phénomènes dans lequel le méditant découvre le caractère impermanent, et qui l'amènera à observer dukkha dans toute sa réalité.
Sankhara dukkha
Cet aspect est celui du conditionnement : toute chose est conditionnée et conditionnera à son tour (c'est la coproduction conditionnée). Sur cette souffrance plus subtile reposent les autres souffrances. Même les états heureux, résultant du plaisir des sens, et même les états de conscience altérés résultant de la méditation dhyāna, relèvent de dukkha (ce qui montre l'incorrection du seul terme de "souffrance" pour traduire dukkha).
Voir aussi
Liens externes
Références
- Le premier enseignement du Bouddha, Dr Rewata Dhamma, 1997, Claire lumière.
- Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, Philippe Cornu, 2001, Seuil.
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