Lingkhor
Un lingkhor est un chemin dévotionnel, un circuit rituel de pélerinage permettant de pratiquer la circumambulation autour d'une ville.
Recherche sur Google Images :
Source image : amritaseattle.org Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur. |
Définitions :
- (T) : voie de pélerinage faisant le tour de Lhassa (voir Barkhor). (source : tibet-info)
Un lingkhor (chinois simplifié : ?? ; chinois traditionnel : ??) (autres orthographes : lingkor, linkhor) est un chemin dévotionnel, un circuit rituel de pélerinage permettant de pratiquer la circumambulation [1]autour d'une ville.
L'exemple le plus célèbre de chemin circumambulatoire est celui qui ceinturait la vieille ville de Lhassa avant l'incorporation du Tibet dans la République populaire de Chine et dont il ne subsiste qu'une portion actuellement. Le lingkhor de Lhassa faisait 8 km de long et englobait la vieille ville, le palais du Potala et la colline de Chakpori. Il devait être parcouru par les pélerins avant leur entrée dans la ville. La route traversait de petits parcs ombragés de saules où les citadins allaient pique-niquer en été et regarder des opéras en plein air les jours de fête.
Le lingkhor de Lhassa avait un pendant intérieur : le barkhor, lequel faisait le tour du temple de Jokhang, le sanctuaire le plus ancien et le plus sacré du Tibet. Un troisième larron était le nangkhor, corridor rituel cernant les chapelles intérieures du Jokhang. Lingkhor, barkhor et nangkhor sont quelquefois qualifiés de grand tour, moyen tour et petit tour.
Il reste toujours une portion du lingkhor originel à l'ouest de Chakpori : son emplacement se repère à un point localisé à 1 km à l'ouest du Potala. Le lingkhor couvre avant le pont ainsi qu'à gauche de ce dernier entre des murs et des saules avant de tourner à droite et de se perdre dans une mare aux canards.
La majeure partie du lingkhor sud et ouest se fait désormais dans des rues à six voies et il faut suivre les pélerins pour s'y retrouver.
Il existe d'autres lingkhors que celui de Lhassa : par exemple aux monastères de Ganden, de Tashilunpo ; à Dharamsala (autour de la résidence du 14e dalaï-lama) [2] ; à Hüttenberg, en Autriche, à côté du musée Heinrich Harrer.
Notes et références
Sources
- Lhasa Map : 1948
- Lhasa Map : 1980
- Lhasa Map : 1998
- Victor Chan, TIBET. Le guide du pèlerin, Editions Olizane, 1998, 1211 p., p. 44. ISBN 2880862175, ISBN 9782880862176
- Françoise Pommaret-Imæda, Lhasa, lieu du divin : la capitale des Dalaï-Lama au 17e siècle, Editions Olizane, 1997, 270 p., pp. 76-77 et 81 - ISBN 2880861845, ISBN 9782880861841
Liens externes
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/12/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.